Dimanche 25 septembre 2011 – 8 heure du matin.
Peu après mon réveil – c'est dimanche - je perçois une douleur à l'avant-bras, puis dans la poitrine et enfin dans le dos. Sentiment très fort d'angoisse, il n'y a pas à hésiter, peut être une crise cardiaque, il faut que j'aille immédiatement à l'hôpital. Mon épouse est là. Je l'informe de la situation. Je fais une évaluation rapide : nous mettrons moins de temps pour arriver aux urgences qu'au SAMU pour arriver jusqu'à nous. Nous partons pour l'hôpital. La suite de l'histoire m'apprendra que j'ai fait là un mauvais choix.
Après une prise en charge au service des urgences de Châteaudun, je suis envoyé à Chartres par hélicoptère.
Le lendemain je passe en salle d'opération pour subir une coronarographie et la pose de stents.
A toutes les étapes de ce périple, les personnels soignants et les médecins me répètent la même chose :
en cas de problème cardiaque ou vasculaire cérébral il faut éviter tout effort, appeler le 15 et s'allonger.
De cette expérience je retiens principalement trois enseignements:
- A tous les niveaux, toute la chaîne sanitaire a parfaitement fonctionné.
- J'ai constaté qu'à tous les stades j'ai été en retard pour évaluer la situation, par rapport à l'équipe médicale,et je suis heureux d'avoir su leur faire confiance.
- En fin, dans tous les services il m'a été répété que, le matin du dimanche, j'aurais mieux fait d'appeler le 15 et d'attendre tranquillement le SAMU à domicile. La prise en charge aurait été meilleure, ce qui semble avoir des conséquences sur la suite de la procédure et, surtout, je n'aurais pas eu à faire un effort physique potentiellement très dangereux.
Alors n'oublions pas, dans des circonstances analogues et particulièrement si la douleur ne disparaît pas au bout de quelques minutes lorsqu'on s'assoie :
on compose le 15 et on attend !